COVID-19

Voyager à l’étranger pour des achats, des loisirs ou des visites

Les voyages à l’étranger ne sont actuellement possibles que de manière très restreinte.

Un déplacement dans un pays voisin pour y faire des achats n’est pas autorisé, le franchissement de la frontière pour des activités de loisirs ou des visites n’est pas recommandé.

Les passages de la frontière ne sont actuellement autorisés que pour des motifs importants. Les achats à l’étranger n’en font pas partie. Lors du retour en Suisse, une amende de 100 francs est prononcée lorsqu'il s'agit manifestement d'un cas de tourisme d'achat et que le franchissement de la frontière a eu lieu uniquement à cette fin. Ceci est stipulé dans l’ordonnance 2 COVID-19. Les achats à des fins privées effectués durant des voyages autorisés ou des déplacements professionnels constituent une exception.

En principe, il convient d’éviter les déplacements inutiles. Ceci concerne tout particulièrement les activités de loisirs ou d’autres excursions touristiques. La limitation du trafic touristique sert à protéger la santé de la population résidant en Suisse et vise à empêcher une propagation plus large du coronavirus. Lors de l'entrée dans les pays voisins, les restrictions d'entrée de ces derniers doivent en outre respectées.

Les personnes se trouvant dans une situation de nécessité absolue peuvent entrer en Suisse pour les raisons suivantes, pour autant que ces raisons soient suffisamment documentées et rendues vraisemblables (liste non exhaustive) :

  • Soins aux membres de la famille malades ou âgés (avec les justificatifs appropriés tels que le certificat médical, le livret de famille, etc.).
  • Exercice du droit de visite en vertu du droit civil pour les parents vivant séparés.
  • Participation à des audiences importantes ou à des réunions d'affaires qui ne peuvent être reportées.
  • Poursuite d’un traitement médical en Suisse.

La directive du Conseil fédéral relative à l’ordonnance sur le coronavirus contient les précisions apportées par le Secrétariat d'État aux migrations (SEM).

L'entrée en Suisse est refusée aux personnes dont l'entrée dans notre pays n'est pas autorisée en vertu de l'ordonnance 2 COVID-19 ; elles ne sont cependant pas sanctionnées d'une amende. Le refus d'entrée en Suisse peut faire l'objet d'une opposition devant le SEM. Les citoyennes et citoyens suisses et les personnes titulaires d'un titre de séjour en Suisse sont autorisés à entrer en tout temps en Suisse, indépendamment du motif du franchissement de la frontière.